![]() | Se connecter |
Vous préférez écouter plutôt que lire cet article ? Si oui, cliquez juste en dessous pour jouer le podcast :
Voici le parcours d’une personne qui a su faire preuve de résilience, de persévérance et d’ambition de manière spectaculaire.
Cet homme est né dans la misère à la campagne. Il a perdu sa mère quand il était petit. Plus tard, il a fait faillite une première fois. Il avait 31 ans. Ensuite, il a perdu les élections législatives à 32 ans. Puis, il a encore fait faillite à l’âge de 34 ans. Il a vu mourir la femme qu’il aimait à 35 ans. Il a perdu les élections locales à 38 ans. Il a perdu les élections au congrès à 43 ans. Il a perdu les élections au congrès à 46 ans. Il a perdu aux élections au congrès à 48 ans. Il a perdu aux élections au sénat à 55 ans. Il a perdu aux élections au sénat à 58 ans. Enfin, il a été élu 16ème président des États-Unis à l’âge de 60 ans.
Chères lectrices et lecteurs, je vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel article produit par GoMentora et qui sera en grande partie consacré à Abraham Lincoln.
Voilà un homme qui a fait preuve de discipline et de volonté toute sa vie.
Quand les temps sont difficiles, que rien ne semble tourner rond, j’aime à me rappeler cette incroyable histoire. L’histoire d’un homme qui a marqué l’histoire. Et seulement à partir de l’âge de 60 ans. Mais c’était sans compter tout ce qu’il a vécu et entrepris toutes ces longues années auparavant.
Serait-il devenu l’homme qu’il était s’il avait abandonné en cours de route ? Certainement pas !
Alors, plutôt que de nous apitoyer sur notre sort, jouons-là comme Lincoln : nourrissons-nous de l’adversité pour nous forger un caractère et toujours avancer quelles que soient les difficultés.
Résilience, adaptabilité et humilité. C’est ça, la véritable volonté. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la volonté n’est pas une histoire de puissance ou une épreuve de force. Il faut plutôt voir la volonté comme notre capacité à renoncer, à agir avec souplesse, à transformer les expériences en apprentissage.
C’est un de nos supers pouvoirs. Et c’est peut-être celui qui se place au-dessus de tous les autres parce qu’il ne doit pas dépendre de notre environnement extérieur. À l’inverse, c’est de notre volonté dont nous dépendons quand tout paraît hors de notre contrôle tout autour de nous.
La volonté, c’est vouloir. Mais il ne s'agit pas de la ferveur à laquelle nous voulons que quelque chose soit. Il s’agit de notre manière de trouver un intérêt supérieur à ce qui nous arrive de bon ou de mauvais en faisant preuve de patience et de persévérance.
La volonté se cultive et représente l’une des principales caractéristiques propres à un leader. C’est elle qui va permettre à celui-ci de tenir bon, de montrer l’exemple en toute circonstance et d’inspirer ses troupes.
Le leader puisera toujours dans cette énergie pour faire face aux problèmes, surmonter les obstacles, garder son sang-froid et venir en aide aux autres.
« Les choses finissent toujours par passer ». C’était l’une des formules favorites d’Abraham Lincoln.
Il estimait que cette maxime pouvait être adoptée en toute circonstance. Et qui d’autre que lui pour incarner au mieux cette philosophie. Car, au-delà du formidable personnage historique que l’on connait et qui a notamment aboli l’esclavage, ce que l’on sait moins, c’est que Lincoln a connu tout au long de sa vie des périodes de profonde mélancolie.
La dépression, qui n’était pas reconnue comme une maladie en son temps, était l’un des plus grand fardeau d’Abraham Lincoln. Celle-ci l’a amené à vouloir mettre fin à ses jours à deux reprises. On a peine à imaginer que ce grand homme, qui a consacré une bonne partie de sa vie aux autres, pouvait, au plus profond de lui-même, connaître des épisodes de souffrance et de solitude extrême. Son air jovial, ses blagues paillardes étaient un masque à sa plus grande et plus profonde détresse : sa tristesse.
Mais, pour y faire face et la surpasser, Lincoln a su cultiver et invoquer son super pouvoir qui n’est autre que sa volonté. La mort de sa mère, de sa compagne, ses vingt-trois défaites aux élections qui ont jalonné toute sa carrière politique, toutes ses difficultés, il a su les surmonter avec patience, endurance et humilité.
Ce qui ne l’a pas empêché de nourrir une exceptionnelle ambition. Celle de devenir un jour président des États-Unis. Il avait acquis la capacité à voir avec bienveillance tous ces obstacles qui lui barraient la route. Il a fini par accepter sa dépression et à vivre avec. Il partait du principe que tout ce qui lui arrivait ne pouvait que le prémunir à la réalisation d’un immense destin.
Et voilà comment, à force de volonté et en comprenant le sens de toutes ces choses qui finissaient par passer, il a su gouverner un pays tout entier. Mais il a aussi su courber l’échine sans jamais rompre face à de terribles tempêtes comme celle que fut la Guerre de Sécession.
Bien sûr, nous ne sommes et ne serons jamais Abraham Lincoln. Mais nous pouvons nous en inspirer à chaque fois que nous avons besoin d’employer une bonne dose de courage et de volonté !
Qu’est-ce qu’un grand leader ? Une personne qui sait faire preuve de calme, de sagesse. Une personne capable de supporter les problèmes tout en continuant d’aller vers l’avant pour soutenir une cause plus grande que lui.
Durant la Guerre de Sécession qui dura quatre longues années de 1861 à 1865, opposant le nord et le sud des États-Unis, Abraham Lincoln a pleinement endossé le costume du leader charismatique.
Il savait parler aux gens, prendre des décisions importantes avec discernement, faire du mieux possible quand tout n’était que chaos et violence dans ce si vaste pays dont il avait la charge.
Il savait que, quelle que soit l’issue de la guerre, il en porterait la responsabilité et en assumerait les conséquences. C’est de cette façon qu’il avait appris à gérer le côté très incertain et parfois incontrôlable de la vie. Dans cette guerre, il a prouvé au monde qu’il fallait toujours s’attendre au pire et se préparer à faire au mieux avec le pire. L’histoire retiendra surtout qu’il s’est battu en faveur de la condition des noirs.
Et nous dans tout ça ? Que faisons-nous dans les moments difficiles ? Est-ce qu’on abandonne notre poste ? Ou est-ce qu’on fait appel à toute notre volonté ?
Dans n’importe quelle situation, mieux vaut admettre les choses que l’on ne peut pas changer et apprécier toutes celles qui nous arrivent jusqu’à en trouver le sens. Puis agir en conséquence afin de toujours faire de son mieux pour soi-même et surtout pour les autres.
Alors jouons-la comme Abraham Lincoln. Apprenons sans cesse à devenir “plus”, à devenir meilleur et à renverser les défis d’une cause toujours plus importante.