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La Petite Maison dans la Prairie


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Vous préférez écouter plutôt que lire cet article ? Si oui, cliquez juste en dessous pour jouer le podcast :

 

https://open.spotify.com/embed/episode/6sahERtigGPLDxGS7tOLLA

 

 

Qui n’a pas déjà eu l’occasion de regarder un épisode de « La Petite Maison dans la Prairie » ?


L’image que j’en retiens est cette petite fille qui se vautrait dans le générique à chaque nouvel épisode.


Cette série mondialement célèbre, tantôt rigolote, tantôt triste, est axée sur un personnage central : La petite Laura.


Mais ce que l’on sait moins, c’est que cette série est inspirée des romans écrits par Laura Ingalls Wilder. Eux-mêmes inspirés par la véritable enfance de l’auteure.


Laura Ingalls a donc véritablement existé.


Chères lectrices et lecteurs, je vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel article produit par GoMentora.

 

 

Laura


Laura Ingalls Wilder a donc effectivement grandi dans des territoires hostiles et dans la pauvreté, là-bas, dans les prairies du Kansas. Pour autant, elle a traversé les épreuves difficiles de la vie avec une étonnante simplicité.


Elle n’a jamais succombé à la peur, ni à l’abattement. Elle ne s’est jamais découragée. Elle avait une véritable force de caractère. Celle d’une jeune fille puis d’une femme qui voyait la vie comme une aventure.


Même si, comme tout le monde, elle ne voyait pas toujours le bon côté des choses, elle les acceptait et continuait d’avancer avec enthousiasme, telle une pionnière américaine qui se réjouissait des expériences humaines de la vie.


Et cela transparaît dans ces livres et surtout dans la série télévisée où on la voit souvent rire, parfois pleurer mais jamais baisser les bras.


N’oublions pas qu’il n’y a rien de bon ni de mauvais en soi, tout dépend de ce que l’on en pense, comme dirait Shakespeare.

 

 

L’histoire qu’on se raconte


C’est nous qui décidons de l’histoire que nous nous racontons.


En d’autres termes, quelle que soit notre situation, quel que soit l’évènement qui vient de se produire, c’est notre façon d’apprécier la chose qui compte réellement.


Vous venez de perdre votre travail ou votre compagne vient de vous quitter. Ou les deux en même temps. C’est le genre de cas qui semble vraiment désespéré. Et ça peut arriver !


Mais vous avez deux solutions.


Soit vous estimez que c’est de la faute de votre ex ou de votre patron. Et vous vous plaignez auprès de qui veut bien vous entendre (Parce qu’il faut bien le dire, la plupart des gens n’ont pas que ça à faire, vous écouter…).


Soit vous estimez que vous êtes responsable de ce qui vous est arrivé et vous reconnaissez vos erreurs passées (Ah, voilà quelque chose qui semble plus intéressant…).


Dans le premier cas, vous avez sombré dans la colère et les lamentations. Dans le second cas, vous avez pris l’avantage. Vous vous êtes mis en quête d’apprendre et de surmonter le problème.


Qu’est-ce qu’il vaut mieux à votre avis ?


Vous retrouver dans un état déprimé et ne rien faire de constructif ou bien rechercher l’opportunité à saisir. Parce qu’il en existe au moins toujours une. Dans chaque situation.


Parfois, elle est bien cachée. Parfois, vous ne souhaitez même pas la trouver. Mais elle est bien là et vous le savez.


Alors, quelle histoire allez-vous vous raconter pour vous mettre dans les meilleures dispositions et vous préparer à relever le défi ?

 


La peur de réussir


Il y aura toujours quelqu’un qui vous cherchera des ennuis. Quoi que vous fassiez, où que vous viviez, qui que vous soyez.


On tentera de vous barrer la route, de vous dissuader, de vous induire en erreur, de vous mettre la pression, de vous faire partir à la faute ou de vous inciter à faire ce que vous n’avez pas envie de faire.


Allez-vous laisser quiconque vous diriger dans la mauvaise direction ? Ou est-ce que c’est vous qui allez dicter vos propres règles ?


Notre société a souvent tendance à vouloir nous écraser sous la pression. Est-ce que cela veut dire qu’il faut pour autant se couper de la société. Bien sûr que non.


Mais il faut bien reconnaître qu’elle a ses défauts et nous devons nous en accommoder. Il est très facile de se laisser dépasser par elle, de mal réagir et de succomber au stress.


Par contre, qu’en serait-il si nous apprenions à mieux contrôler nos émotions ?


Plus que la maîtrise d’une compétence ou tout simplement le talent pur, avoir un esprit posé et serein est essentiel pour faire face au bouillonnement et à l’agitation qui nous pousse sans cesse à commettre des erreurs.


Vous pourriez très bien refuser que les choses soient comme elles sont et agir en conséquence.


Tout de suite. Maintenant.


Même si cela fait un bout de temps qu’elles sont ainsi et que vous n’avez rien fait pour changer ça.


Évidemment, ça ne sera pas facile. Mais il existe toujours une porte de sortie.


Affirmer votre caractère. Vous avez déjà bien assez d’expérience pour l’assumer pleinement. Vous avez bien assez d’expérience pour être capable de retourner la situation en votre faveur.


Alors, n’ayez pas peur d’essayer. N’ayez pas peur d’échouer. Cela vous est déjà arrivé et cela vous arrivera encore. Mais surtout, n’ayez pas peur de réussir !

 

 

La tornade


« Ça ne peut pas m’affecter. »


Voilà ce que s’est dit le célèbre boxeur américain Rubin Hurricane Carter quand il fut jeté en prison pour trois meurtres qu’il n’avait pas commis. Voilà ce qu’il s’est dit pendant les 19 années passées derrière les barreaux.


Sans jamais perdre sa dignité, sans jamais demander de remise de peine, sans jamais demander des comptes après avoir été innocenté, Hurricane Carter a tout fait pour profiter au maximum de la seule chose qui lui soit accordée en prison : le temps.


Et ce temps, il l’a passé à étudier la philosophie pour endurer les dures épreuves qu’il subissait. Et aussi le droit, pour qu’un jour il puisse être enfin remis en liberté.


Carter s’est persuadé tout au long de sa détention qu’il allait s’en sortir, qu’il allait faire preuve de suffisamment de résilience et d’audace pour atteindre ce but.


Est-ce que ce courage était inné chez lui. Bien sûr que non.


Comment croyez-vous qu’un homme noir puisse un jour devenir l’un des boxeurs américains les plus talentueux de sa génération ? En employant les mêmes moyens qui lui ont permis de survivre en prison :


La perception, la patience, la persévérance, et la rage de vaincre.


Nous n’avons pas besoin de nous transformer en véritable ouragan pour surmonter les difficultés de nos vies quotidiennes. Mais simplement de nous inspirer de ce genre d’histoire pour changer notre point de vue sur le monde, sur notre situation et sur nos aspirations.


En fin de compte, c’est nous qui décidons comment les évènements vont nous parler, nous toucher, nous émouvoir.


Le véritable combat se passe tout au fond de nous, dans notre fort intérieur. Nous le savons très bien. Mais il est toujours bon de nous le rappeler de temps à autre, quand notre monde extérieur ne semble plus vouloir tourner rond.