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Se nourrir de la frustration


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Vous préférez écouter plutôt que lire cet article ? Si oui, cliquez juste en dessous pour jouer le podcast :

 

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La frustration est capable d’anéantir tous nos rêves. Pourquoi ? Parce qu’elle peut nous faire perdre nos moyens à tout moment.


Chères lectrices et lecteurs, Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel article produit par GoMentora. La frustration est l’ennemi juré de l’autodiscipline. Tous nos efforts peuvent être sapés à cause de la frustration. Le plus souvent, c’est ce qui nous empêche d’avancer dans la vie.

 

La frustration, la composante de la réussite

L’envie et la détermination ne suffiront pas face à cet obstacle qu’est la frustration. La frustration est pourtant l’une des composantes principales de toute réussite. Ceux qui ont du succès dans ce qu’ils entreprennent ont su faire face à d’innombrables situations plus frustrantes les unes que les autres :

 


Il y a deux types d’entrepreneurs. Celui qui gère la frustration et celui qui regrette de ne pas savoir la gérer. Apprendre à gérer sa frustration au quotidien, voilà l’une des compétences fondamentales que nous devrions tous acquérir et développer. La clé est de savoir transformer toute frustration en motivation. Et c’est tout à fait possible. Par exemple, l’absence de résultats peut être une cause importante de frustration. Si je poste régulièrement sur les réseaux sociaux et que je n’ai aucun like… Ma réaction pourrait être de laisser tomber au bout d’1 mois, 6 mois ou 1 an. Ou alors, ma réaction pourrait être de trouver une stratégie pour me servir de cette frustration :

 

 


La pression financière


Que nous gagnions beaucoup d’argent ou que nous en gagnions peu, nous subissons tous des pressions financières. C’est l’une des principales causes de frustrations. Nous avons parfois tendance à mettre notre vie au service de l’argent alors qu’il faudrait faire l’inverse.


Pour se libérer des pressions financières, il existe des principes de base que tout le monde peut appliquer, quelle que soit sa situation. Le meilleur principe selon moi est de donner systématiquement 10% de ce que nous gagnons.


Pourquoi ? Parce que, en ce qui concerne l’argent comme bien d’autres domaines :

 


Vous percevez 1000 euros chaque mois ? Donnez-en 100. Que ce soit à des personnes dans la rue, à une association caritative ou autre, donnez-en 100. Voyez cela comme un investissement. Rendez-vous service. Faites-le et vous porterez un regard plus apaisé sur l’argent.

 

La culture du "non"


Le mot le plus frustrant à entendre dans la vie est le mot : « Non ». Autrement dit, c’est la peur d’encaisser un refus qui limite nos actions. Et pas qu’un peu… Voilà l’un des grands drames de notre société moderne. Que ce soit pour appeler un client, aborder une personne qui nous attire ou tout simplement demander un service à quelqu’un, c’est la peur du « non » qui nous empêche de tenter notre chance. Et qui ne tente rien n’a rien, c’est bien connu…

 

Ceux qui réussissent dans leurs projets ont appris à se nourrir du « non ». Donc, pour réussir, la solution serait de savoir collectionner les « non » jusqu’à obtenir le prochain « oui ». C’est aussi simple que ça. Bien sûr, qui dit simple ne veut pas dire facile pour autant. Mais s’il était possible de changer la représentation que nous avons du refus, d’éradiquer l’influence négative qu’il a sur nous pour en faire une force ? Cela changerait tout.

 

Alors, l’une de vos priorités devrait être d’apprendre à recevoir des "non" et d’en sourire. C’est ce que font les meilleurs vendeurs. Ils se servent du « non » comme tremplin, comme motivation pour arriver à décrocher le « oui » qui leur donnera pleinement satisfaction. Ils ont la culture du « non ». Alors, apprenez vous aussi à cultiver le « non ».

 

Des refus, j'en ai eu...


Combien de refus à la suite êtes-vous capable d’encaisser ? 10, 5, 1, 0 refus…… Personnellement, je pratique de temps à autre la photographie de rue. Je prends mon appareil photo argentique et je réalise des portraits de gens que je croise au hasard.


Aborder une personne dans la rue pour la prendre en photo est l’une des choses les plus difficiles que je connaisse. Ce n’est pas la même chose que d’aborder quelqu’un pour lui demander l’heure… Tout le monde ne réagit pas de la même façon quand un parfait inconnu propose de vous photographier, là, en pleine rue. Alors des refus, j’en ai eu.


Certaines personnes vont être interloquées, voire se sentir agressées quand d’autres seront ravies de se prêter au jeu. Pourtant, mon approche reste toujours la même. Le constat est que, quoi que je fasse, il y a toujours des gens pour dire « non ». Et c’est bien normal ! Et parfois, il y a des « non » qui font mal… Mais le « oui » vaudra à chaque fois la peine d'encaisser tous les « non ».


Au bout d’un moment, j’ai remarqué que j’obtenais en moyenne un « oui » tous les deux « non ». Alors, avant de réussir à photographier quelqu’un, plutôt que d’imaginer deux « non » comme deux échecs cuisants, j’ai décidé de visualiser ces deux « non » comme deux belles manières de me faire remarquer !


Et quand je suis parvenu à modifier mon état d’esprit, non seulement je prenais les refus avec le sourire mais en plus j’avais considérablement augmenté mon taux de « oui ». Voilà un bon exercice pour apprendre à cultiver le « non » et réussir dans ses projets.


La peur et la frustration conditionnent sans cesse votre comportement et vous limitent considérablement. Alors, qu’est-ce que vous feriez si vous étiez certain que l’on vous dise « oui » ? Qu’est-ce que vous feriez si vous étiez sûr de réussir tout ce que vous faites ? Est-ce que cela ne vaudrait pas la peine de vous heurter à quelques non, quelques pseudo-échecs pour obtenir ce que vous désirez réellement ?